No hablo Español

Julietta y Miguel estudian español en la Ciudad de Mexico....Du moins, on essaye!

Je profite d'un accès internet gratuit sur le toit d'une AJ (où l'on ne loge même pas) pour vous donner un peu de mes news de Chilangos, la Ciudad de Mexico.

  • Heure: 10:30pm
  • Corona: 100%
  • Shot de Tequila gratuit: 100%
  • Citron: 1
  • Température: 23°C (bof bof caliente...)

Arrivés depuis à peine 3 jours, on se sent déjà chez nous. Contrairement à mes à priori, la ville est très acceuillante, pleine de vie, de charmes et de couleurs. Ici, on passe facilement des bazars de rue du centre historique, aux restos branchés des quartiers hupés. Quant aux ruines Aztèques de Teotihuacán, elles nous ont laissés des souvenirs (et des courbatures) magiques.
 La Pyrámide de la Luna, ma préférée! 
(photos à venir... si on trouve un port pour la carte SD)


  • Heure: 00:18am
  • Corona: 3%
  • Shot de Tequila gratuit: 0%
  • Citron: 1/8
  • Température: 19°C (plus muy caliente du tout!!!)
Il est définitivement le temps de retrouver notre hotel dans le dédale des ruelles, pour une bonne nuit de sommeil avant le départ en bus pour Puebla.

Hasta luego el Gringo!

Grand départ de Gainesville

Demain matin je serai à Miami et Dimanche 15h, à Mexico!

Voici, dans les grandes lignes, l'itinéraire que nous pensons suivre pendant ces 3 semaines au pays des Mayas (et de la Tequila). Si le temps nous manque un peu, nous suivrons la ligne en pointillés, quite à rajouter 2-3 excursions depuis Cancun avant de partir.


Mais pour l'instant je me prépare à une charmante nuit dans le Greyhound...

La Loi Des Séries

Ce que j'aime dans ce pays, c'est cette impression qu'on a, en tant que petit francais, de vivre dans un film. 

Par exemple, j'adore faire des tours de vélo dans mon quartier résidentiel avec Malcolm, Reese et Dewey, ou encore me balader au milieu des fraternités du campus de Greek

Aujourd'hui dans le bus qui m'emmenait à la vitesse d'un escargot à mon centre commercial préfèré, c'était ambiance Mc Dreamy and Co en passant devant l'hôpital universitaire. Ils étaient tous là ! Des dizaines de blouses bleu ciel, foncé, turquoise ou encore vert d’eau, en train d’attendre le bus.




Les mêmes... 
en moins glamour parfois, je vous l'accorde. 







Autre petite anecdote spécial film catastrophe cette fois.
La nuit dernière, vers 3h, je tournais en rond dans mon lit en écoutant la radio. Quand tout à coup, une de mes chansons préférées se coupe et laisse place à un message d'alerte plutôt flippant. Je comprends vaguement que l'annonce est en rapport avec les tornades, cyclones, ouragans... enfin tout ce qui en français se rapproche du mot "hurricans". Au bout de 20 bonnes secondes d'écoute, j'arrive à saisir une bride du message: "This is not a contest or simulated hurricane exercise.”

Aaaaaaaaaaaah!! C'est terrible, on va tous mourir! Mon Dieu, il faut que je réveille les garçons, qu'on aille s'enfermer dans la cave! Mon Dieu bis: il n'y a pas de cave dans notre maison en carton-pâte! Aaaaaaaaaaahhh!! On va tous mourir encore plus vite!



“The purpose of this annual station test is to test all
of our radio equipment, computers and antennas using as many modes and
frequencies as possible”



 Ah ben, peut-être pas en fait... 

Oreo Blue Cream - Collection Eté 2010

Trop bons, trop mignons !

  
Le mal incarné...

7 Dimanches Par Semaine

Le rêve!!!! 
 ... tant qu'on a de quoi s'occuper.  

Et en ce moment, je dois avouer que mes « journées » 
(14h-7h du mat ; pourquoi perturber mon rythme naturel ?) me paraissent interminables.
 

Bon, je ne vais pas non plus me plaindre d'avoir 4 mois de vacances cet été.
Grâce à tout ce temps disponible, je peux me tenir au courant de l'actualité (autre que celle des Guignols), faire du sport (mes 3 abdos quotidiens), des essais culinaires, discuter avec les gens de France et de Navarre, apprendre le programme de SES de lycée, checker Facebook, Twitter et tous les blogs qui font le "buzz (de Nikos)", essayer vainement de parler espagnol. J'ai même réussi à faire semblant de m'intéresser au foot pendant un moment (voir mon profil Facebook).

Mais niveau activités de plein air, la Floride, c’est bien mignon, bien gentil, mais il pleut tous les jours entre 16h et 20h… Alors pour les balades en vélo et les sorties shopping au Oaks Mall (le seul et unique centre commercial de cette bourgade), mieux vaut prévoir les bottes en caoutchouc de pécheur et le paratonnerre portable. Petit rappel géographique : la Floride se situant juste au dessus du tropique du Cancer, elle bénéficie d’un climat subtropical et donc d’un été chaud et humide. Traduction : chaleur moite, voire gluante et orages diluviens qui pourraient à tout moment emporter les maisons en préfabriqué américaines. Et n’oublions pas qu’ici, même au mois de Juin, à 20h30 pétantes, il fait nuit noire.

De plus, il est vrai que nos sorties du weekend (baignades, visites et autres soirées étudiantes où la bière coule à flot), indissociables de la location d’une voiture à un prix exorbitant (un grand merci à la taxe – de 25 ans), ne suffisent plus à me faire digérer les 5 jours de la semaine passés à tourner en rond.
C’est officiel, après un mois et demi d’oisiveté totale, je suis au bord de la crise de nerf. J'ai atteins les limites de ma résistance à l’ennui mortel. J’ai besoin d’une VRAIE occupation !


                        


                                                            Ma vie est un véritable calvaire...

Panique Celtique

Gros stress du jour: l'arrivée de 3 irréductibles Gaulois à Gainesville.

Manque de bol pour moi, c'est John, le chef-proprio de Michel, qui les a deposés. Et comme si cela ne suffisait pas, il a eu la bonne idée de passer la nuit à la maison.
Et même si je peux comprendre que repartir pour 4h30 de route en plein milieu de la nuit.après avoir conduit 16h pour rentrer de New-York, n'est pas forcément évident; je ne suis pas pour autant ravie d'avoir passé 7h dans un placard à balais pour ça.... Bon, d'accord, il n'y avait pas vraiment de balais dans ce placard, mais mes vêtements et une moquette moelleuse... Mais il n'empèche que passer une soirée et une matiné entière à se cacher, même avec un bon bouquin, c'est looooooong!


Au final, grâce à Alexandre, François et Yvonnic, nos 3 Bretons, la maison est maintenant toujours bien remplie... d'une bonne odeur de crèpes. :)

Les Yeux Jaunes Des Crocodiles

Gainesville, grosse bourgade de 110 000 habitants, est, après réflexion, plutôt mignonne par rapport à ses congénères Nord Américaines. Je veux dire par là, qu'il existe dans cette ville des petits coins de verdure, des bars (presque pas vides en journée), une architecture coloniale d'influence anglaise en briques rouges...

 ... et pas le moindre building!

Mais Gainesville est avant tout une ville universitaire construite autour de l'UF (University of Florida) et ses fameux Gators qui suent sang et eau afin de défendre leurs titres et ne pas décevoir les nombreux supporters. Avec autant d'étudiants que d'habitants et surtout pas d'équipe municipale, on comprend pourquoi la ville entière bat au rythme du campus.
 La bibliothèque principale (ci-dessous) où Ariane et Michel sont censés aller bosser tout les jours: 50min de trajet, autant rester à la maison!
Les fraternités sont juste en face du campus et toujours dans le même style que le reste de la ville.

Le Ben Hill Griffin Stadium, le plus grand stade des Gators (uniquement pour le foot américain): 90 000 places, il parait que c'est beaucoup...


" So give a cheer for the Orange and Blue
Waving forever
Forever pride of the old Florida
May she droop never... "

Mutation: Test 2

Dans la famille "je-suis-un-larbin-dont-on-se-débarrasse-après-usage", je demande encore le stagiaire.

Après moult changements d'avis et sans concertation avec les 2 principaux intéressés (Ariane et Michel), John-le-boss a enfin décidé de les envoyer à Gainesville. La raison principale de cette soudaine décision est l'arrivée d'une dizaine de nouveaux stagiaires (français en grande majorité), du coup, si les anciens qui ne servent plus à rien pouvaient débarrasser un peu le plancher, ça serait pratique.

Nous voilà donc tous les 3 dans la grande maison de Gainesville (voir page Floride), pour tout le mois de Juin (si M. Leboss n'a pas un besoin urgent de jardinier ou peintre en bâtiment à Labelle entre temps).

Mais, ne soyons pas trop mauvaise langue, car c'est plutôt sympa d'être ici. En effet, la maison est plus spacieuse, dans une ville de taille supportable (il y a au moins 10 lignes de bus!) et sans trace de consanguins dans les proches environs. Mais surtout, il y a maintenant 4h30 d'autoroute entre John-le-boss et nous! Et comme Michel et Ariane travailleront à la maison, je ne passerai plus une seule minute toute seule.

Au final, cette mutation est plutôt une promotion "tout bénef" pour moi!

Houston, On A Un Problème !

Mesdames et Messieurs, le commandant et son équipage vous souhaite la bienvenue à bord de la navette Endeavour en direction du Kennedy space Center. Veuillez attacher vos ceintures et rester assis pendant toute la durée du vol.

5... 4... 3... 2... 1... lift off!

180 miles et un contrôle de police plus tard, nous voici au fief de la NASA.

Pour la petite histoire, j'ai eu droit aux gyrophares et à la voiture du shérif qui coupe le terre-plein de l'autoroute pour m'arrêter. Heureusement que je suis une gentille petite française qui ne sait pas lire les limitations de vitesse, merci monsieur l'agent! :)

Dés l'entrée du parc, les décors et la musique nous mettent déjà dans l'ambiance et aident à oublier le cratère de météorite que va laisser la visite sur notre compte en banque.

Notre petit groupe (dans l'ordre de la photo: Ariane, Piere-Yves, Moi, Charlotte et Michel) commence la visite par un tour de l'immense domaine situé juste au Nord de Cap Canaveral, dans un parc national (plein de crocrodiles) bordé par l'Océan Atlantique; ce qui limite les risques lors des décollages, puisqu'ils se font toujours vers l'Est.

Nous suivons tout d'abord le parcours d'une fusée dans le Launch Complex 39 (LC-39) de sa construction au lancement

Le Vehicle Assembly Building est, comme son nom l'indique, le lieu de construction des véhicules. C'est le 4ème plus gros bâtiment du monde en terme de volume.
Il a 2 portes géantes à l'arrière pour faire sortir les fusées...


... mais aussi une petite porte spéciale ailerons-arrières-de-navettes, pour les accueillir à leur retour sur Terre (voir photo ci-dessous, qui bien entendu, n'est pas de moi, mais j'ai trouvé ça trop super!)


Une fois assemblées, les fusées et navettes sont transportées jusqu'aux pas de tir par de grosses plateformes à chenilles. Le déplacement périlleux, vue la hauteur des engins, prend environ 8h.

Les sites de lancement ne sont évidement pas accessibles au public, nous avons néanmoins pu les admirer depuis la tour d'observation.
C'est d'ici que partent pratiquement toutes les missions du site. Les autres pas de tir ayant été construits à l'époque où la NASA pensait faire 2 lancements par mois... un peu ambitieux sur ce coup là les Ricains!

Le Launch Pad 39B qui a vu partir par exemple les missions Challenger et le projet Apollo-Soyuz


Et le Launch Pad 39A (Atlantis, Endeavour, Apollo 4.... et tous les prochains lancements de navettes)


La visite se poursuit au centre Apollo/Saturn, où on a pu assister en direct (avec bruitages et vibrations flippantes) au lancement de la mission Apollo VIII depuis la salle de contrôle.

Puis vint le moment le plus émouvant de la journée:
Ma première rencontre avec Saturn V, la fusée légendaire de la mission Apollo 11 qui emmena Neil Armstrong sur la Lune le 16 juillet 1969.

Elle est reconstituée grandeur nature et exposée au dessus de nos têtes, des réacteurs jusqu'au sommet de la capsule.

Haute comme 9 bus empilés pour un diamètre de 10m, mieux vaut qu'elle soit bien attachée!

Une fusée comme celle-ci est composée d'un module de commande (la capsule de l'équipage), d'un module de service (pour la propulsion et le support) et enfin d'un module lunaire (qui permet à l'équipage d'alunir puis de rejoindre facilement le système en orbite).

Sur la photo ci-dessus, qui permet d'observer l'évolution des fusées au cours des missions (elles sont toutes à la même échelle!), on remarque bien, sur les plus grosses, les différentes parties qui les composent. Les 3 zones inférieures servent uniquement de réservoir au carburant qui sera consommé lors du décollage. Ainsi devenues inutiles pour le reste du voyage, elles se séparent de la fusée les unes après les autres et lors du retour sur Terre, il ne reste plus que la capsule de l'équipage.

La capsule de la Mission Gemini 9A

La suite de la visite nous a emmené au centre de développement et de réparation de la station spatiale internationale (ISS). Vous souvenez-vous du jour où j'ai envoyé un message dans l'espace? Il était destiné à un astronaute canadien (ancien étudiant de l'Université de Calgary) qui se trouvait à bord de l'ISS!
Nous avons pu voir les salles de remise en état du matériel. Les navettes font le lien entre le centre sur Terre et la station en orbite qui est toujours en construction!

Mais la partie la plus ludique était la reconstruction de quelques "pièces" de la station. Parmi les plus drôle: la douche


Et la salle de torture! ... heu, les toilettes pardon.


Retour au parc pour voir le reste des expos et attractions.

Visite de l'intérieur de la navette Explorer



Puis du "Rocket Garden"



Rencontre avec un astronaute sous l'œil bienveillant du Président Kennedy


Un petit tour dans le simulateur de lancement d'une fusée, 2 (magnifiques) films en 3D, des expos sur les robots, les missions et un Hall of Fame dédié aux astronautes... Bref, de quoi remplir notre 2ème journée au parc.

Et même si la NASA en fait des tonnes, le parc est avant tout pédagogique et on se laisse prendre au jeu avec plaisir, car après tout, qui n'a jamais rêvé un jour de voir une pierre de Lune?


De pouvoir la toucher du bout des doigts?


Et même de devenir astronaute?


Hey ho, Juliette!! On redescend sur Terre!

Je ne serais peut-être jamais astronaute, mais au moins aux premières loges devant le petit écran pour assister au prochain lancement, le 16 septembre à midi, de la navette Discovery qui ira réapprovisionner la station spatiale internationale.

Et surtout à celui qui fait vraiment rêver: le lancement le 5 aout 2011 de la fusée Atlas V en direction de Jupiter!

Miss Pac-Man

Non, je n'ai pas passé la journée à jouer à Pac-Man sur Google, parce que, oui, j'avais beaucoup mieux à faire le jour du 30ème anniversaire du jeu, comme par exemple packer mes affaires pour notre "mutation" à Gainesville... Pour finalement mieux les dépacker!
Merci Monsieur-John-le-boss-de-Michel de changer d'avis comme de chemise parce que les stagiaires c'est pas important, donc on a le droit de ne pas les payer, de ne pas leur donner de travail intéressant (voire pas de travail du tout), de ne pas les tenir au courant des décisions qui les concernent et de les traiter comme des chiens.

Conclusion de ma journée inutile: bien contente d'avoir remplacé mon stage de fin d'étude par un semestre de cours. Au moins, à l'école, y'a pas de chef!

La Plus Belle Route Du Monde

Tel est le nom (si modestement) donné par les Américains à la partie de la route fédérale 1 qui relie Key West au continent.

Au delà de Miami, la route longe la cote ouest du pays en passant par Jacksonville, Washington, Baltimore, Philadelphie, New-York, Boston, pour ensuite finir sa course à la frontière du Canada après un parcours total de 3825 km!

Key West, la dernière des 800 îles de l'archipel, se trouve à seulement 170km de Cuba et occupe une position stratégique sur le détroit de Floride. Le problème de l'insularité de la ville fut résolu par la construction, en 1912, d'une voie de chemin de fer la reliant à Miami par l'intermédiaire d'autres îles. Malheureusement, le "Overseas Railroad" fut détruit par un ouragan en 1935 et remplacé en 1938 par la "Overseas Highway".


Cette route est en fait un enchainement de ponts sautant d'îles en îles au dessus des eaux turquoises de l'Atlantique.


Plus de 3h pour parcourir les 105 miles nous séparant de Key West... Mais comment ne pas s'arrêter de temps en temps pour admirer la vue?



Ce jour là, d'autres ont préféré apprécier les paysages en courant sous le soleil. Le slogan "suffering is a choice" représentait parfaitement la mentalité des participants à cette course inhumaine de 170km (?!? bande de malades!!!) qui pris à peine 10h pour certains et jusqu'à plus de 25h pour d'autre (le chrono d'arrivée était à Key West).

De notre coté, nous nous sommes contentés d'une balade dans la ville très animée et aux maisons adorables.





Nous n'avons pas non plus manqué de faire une photo souvenir du point le plus au Sud des États-Unis, tout un programme!


Donc si on en croit le gros le dé à coudre si dessus: hissez-haut matelots, Cuba droit devant!



D'ailleurs, en parlant de bateau, une excursion snorkeling était incontournable vu le nombre de rabatteurs pour toutes les compagnies de plongée locales.

Dimanche matin 9h (après une douce nuit dans la voiture, la pluie nous ayant gentiment chassés de la plage), masques, tubas et palmes en position, nous embarquons donc sur le bateau en direction de la barrière de corail. Entre Michel qui a le mal de mer et moi une peur bleue des baignades en eaux troubles, nous faisions une belle équipe. Heureusement que le vaillant Thomas était là pour faire bonne figure et motiver les troupes.


Les garçons ont vraiment apprécié la plongée, quelque peu écourtée pour ma part. Disons, que l'open-bar et la musique sur le bateau en compagnie de l'équipage n'étaient pas désagréables, comparés aux requins et tsunamis qui me guettaient dès que j'approchais une palme de l'eau. Moi trouillarde? Jamais!