La Plus Belle Route Du Monde

Tel est le nom (si modestement) donné par les Américains à la partie de la route fédérale 1 qui relie Key West au continent.

Au delà de Miami, la route longe la cote ouest du pays en passant par Jacksonville, Washington, Baltimore, Philadelphie, New-York, Boston, pour ensuite finir sa course à la frontière du Canada après un parcours total de 3825 km!

Key West, la dernière des 800 îles de l'archipel, se trouve à seulement 170km de Cuba et occupe une position stratégique sur le détroit de Floride. Le problème de l'insularité de la ville fut résolu par la construction, en 1912, d'une voie de chemin de fer la reliant à Miami par l'intermédiaire d'autres îles. Malheureusement, le "Overseas Railroad" fut détruit par un ouragan en 1935 et remplacé en 1938 par la "Overseas Highway".


Cette route est en fait un enchainement de ponts sautant d'îles en îles au dessus des eaux turquoises de l'Atlantique.


Plus de 3h pour parcourir les 105 miles nous séparant de Key West... Mais comment ne pas s'arrêter de temps en temps pour admirer la vue?



Ce jour là, d'autres ont préféré apprécier les paysages en courant sous le soleil. Le slogan "suffering is a choice" représentait parfaitement la mentalité des participants à cette course inhumaine de 170km (?!? bande de malades!!!) qui pris à peine 10h pour certains et jusqu'à plus de 25h pour d'autre (le chrono d'arrivée était à Key West).

De notre coté, nous nous sommes contentés d'une balade dans la ville très animée et aux maisons adorables.





Nous n'avons pas non plus manqué de faire une photo souvenir du point le plus au Sud des États-Unis, tout un programme!


Donc si on en croit le gros le dé à coudre si dessus: hissez-haut matelots, Cuba droit devant!



D'ailleurs, en parlant de bateau, une excursion snorkeling était incontournable vu le nombre de rabatteurs pour toutes les compagnies de plongée locales.

Dimanche matin 9h (après une douce nuit dans la voiture, la pluie nous ayant gentiment chassés de la plage), masques, tubas et palmes en position, nous embarquons donc sur le bateau en direction de la barrière de corail. Entre Michel qui a le mal de mer et moi une peur bleue des baignades en eaux troubles, nous faisions une belle équipe. Heureusement que le vaillant Thomas était là pour faire bonne figure et motiver les troupes.


Les garçons ont vraiment apprécié la plongée, quelque peu écourtée pour ma part. Disons, que l'open-bar et la musique sur le bateau en compagnie de l'équipage n'étaient pas désagréables, comparés aux requins et tsunamis qui me guettaient dès que j'approchais une palme de l'eau. Moi trouillarde? Jamais!

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