Mesdames et Messieurs, le commandant et son équipage vous souhaite la bienvenue à bord de la navette Endeavour en direction du Kennedy space Center. Veuillez attacher vos ceintures et rester assis pendant toute la durée du vol.
5... 4... 3... 2... 1... lift off!
180 miles et un contrôle de police plus tard, nous voici au fief de la NASA.
Pour la petite histoire, j'ai eu droit aux gyrophares et à la voiture du shérif qui coupe le terre-plein de l'autoroute pour m'arrêter. Heureusement que je suis une gentille petite française qui ne sait pas lire les limitations de vitesse, merci monsieur l'agent! :)
Dés l'entrée du parc, les décors et la musique nous mettent déjà dans l'ambiance et aident à oublier le cratère de météorite que va laisser la visite sur notre compte en banque.
Pour la petite histoire, j'ai eu droit aux gyrophares et à la voiture du shérif qui coupe le terre-plein de l'autoroute pour m'arrêter. Heureusement que je suis une gentille petite française qui ne sait pas lire les limitations de vitesse, merci monsieur l'agent! :)
Dés l'entrée du parc, les décors et la musique nous mettent déjà dans l'ambiance et aident à oublier le cratère de météorite que va laisser la visite sur notre compte en banque.
Notre petit groupe (dans l'ordre de la photo: Ariane, Piere-Yves, Moi, Charlotte et Michel) commence la visite par un tour de l'immense domaine situé juste au Nord de Cap Canaveral, dans un parc national (plein de crocrodiles) bordé par l'Océan Atlantique; ce qui limite les risques lors des décollages, puisqu'ils se font toujours vers l'Est.
Nous suivons tout d'abord le parcours d'une fusée dans le Launch Complex 39 (LC-39) de sa construction au lancement
Le Vehicle Assembly Building est, comme son nom l'indique, le lieu de construction des véhicules. C'est le 4ème plus gros bâtiment du monde en terme de volume.
Il a 2 portes géantes à l'arrière pour faire sortir les fusées...
Le Vehicle Assembly Building est, comme son nom l'indique, le lieu de construction des véhicules. C'est le 4ème plus gros bâtiment du monde en terme de volume.
Il a 2 portes géantes à l'arrière pour faire sortir les fusées...
... mais aussi une petite porte spéciale ailerons-arrières-de-navettes, pour les accueillir à leur retour sur Terre (voir photo ci-dessous, qui bien entendu, n'est pas de moi, mais j'ai trouvé ça trop super!)
Une fois assemblées, les fusées et navettes sont transportées jusqu'aux pas de tir par de grosses plateformes à chenilles. Le déplacement périlleux, vue la hauteur des engins, prend environ 8h.
Les sites de lancement ne sont évidement pas accessibles au public, nous avons néanmoins pu les admirer depuis la tour d'observation.
C'est d'ici que partent pratiquement toutes les missions du site. Les autres pas de tir ayant été construits à l'époque où la NASA pensait faire 2 lancements par mois... un peu ambitieux sur ce coup là les Ricains!
Le Launch Pad 39B qui a vu partir par exemple les missions Challenger et le projet Apollo-Soyuz
Et le Launch Pad 39A (Atlantis, Endeavour, Apollo 4.... et tous les prochains lancements de navettes)
La visite se poursuit au centre Apollo/Saturn, où on a pu assister en direct (avec bruitages et vibrations flippantes) au lancement de la mission Apollo VIII depuis la salle de contrôle.
Puis vint le moment le plus émouvant de la journée:
Ma première rencontre avec Saturn V, la fusée légendaire de la mission Apollo 11 qui emmena Neil Armstrong sur la Lune le 16 juillet 1969.
Puis vint le moment le plus émouvant de la journée:
Ma première rencontre avec Saturn V, la fusée légendaire de la mission Apollo 11 qui emmena Neil Armstrong sur la Lune le 16 juillet 1969.
Elle est reconstituée grandeur nature et exposée au dessus de nos têtes, des réacteurs jusqu'au sommet de la capsule.
Haute comme 9 bus empilés pour un diamètre de 10m, mieux vaut qu'elle soit bien attachée!
Une fusée comme celle-ci est composée d'un module de commande (la capsule de l'équipage), d'un module de service (pour la propulsion et le support) et enfin d'un module lunaire (qui permet à l'équipage d'alunir puis de rejoindre facilement le système en orbite).
Une fusée comme celle-ci est composée d'un module de commande (la capsule de l'équipage), d'un module de service (pour la propulsion et le support) et enfin d'un module lunaire (qui permet à l'équipage d'alunir puis de rejoindre facilement le système en orbite).
Sur la photo ci-dessus, qui permet d'observer l'évolution des fusées au cours des missions (elles sont toutes à la même échelle!), on remarque bien, sur les plus grosses, les différentes parties qui les composent. Les 3 zones inférieures servent uniquement de réservoir au carburant qui sera consommé lors du décollage. Ainsi devenues inutiles pour le reste du voyage, elles se séparent de la fusée les unes après les autres et lors du retour sur Terre, il ne reste plus que la capsule de l'équipage.
La capsule de la Mission Gemini 9A
La suite de la visite nous a emmené au centre de développement et de réparation de la station spatiale internationale (ISS). Vous souvenez-vous du jour où j'ai envoyé un message dans l'espace? Il était destiné à un astronaute canadien (ancien étudiant de l'Université de Calgary) qui se trouvait à bord de l'ISS!
Nous avons pu voir les salles de remise en état du matériel. Les navettes font le lien entre le centre sur Terre et la station en orbite qui est toujours en construction!
Mais la partie la plus ludique était la reconstruction de quelques "pièces" de la station. Parmi les plus drôle: la douche
La suite de la visite nous a emmené au centre de développement et de réparation de la station spatiale internationale (ISS). Vous souvenez-vous du jour où j'ai envoyé un message dans l'espace? Il était destiné à un astronaute canadien (ancien étudiant de l'Université de Calgary) qui se trouvait à bord de l'ISS!
Nous avons pu voir les salles de remise en état du matériel. Les navettes font le lien entre le centre sur Terre et la station en orbite qui est toujours en construction!
Mais la partie la plus ludique était la reconstruction de quelques "pièces" de la station. Parmi les plus drôle: la douche
Et la salle de torture! ... heu, les toilettes pardon.
Retour au parc pour voir le reste des expos et attractions.
Visite de l'intérieur de la navette Explorer
Rencontre avec un astronaute sous l'œil bienveillant du Président Kennedy
Un petit tour dans le simulateur de lancement d'une fusée, 2 (magnifiques) films en 3D, des expos sur les robots, les missions et un Hall of Fame dédié aux astronautes... Bref, de quoi remplir notre 2ème journée au parc.
Et même si la NASA en fait des tonnes, le parc est avant tout pédagogique et on se laisse prendre au jeu avec plaisir, car après tout, qui n'a jamais rêvé un jour de voir une pierre de Lune?
De pouvoir la toucher du bout des doigts?
Et même de devenir astronaute?
Hey ho, Juliette!! On redescend sur Terre!
Je ne serais peut-être jamais astronaute, mais au moins aux premières loges devant le petit écran pour assister au prochain lancement, le 16 septembre à midi, de la navette Discovery qui ira réapprovisionner la station spatiale internationale.
Je ne serais peut-être jamais astronaute, mais au moins aux premières loges devant le petit écran pour assister au prochain lancement, le 16 septembre à midi, de la navette Discovery qui ira réapprovisionner la station spatiale internationale.
Et surtout à celui qui fait vraiment rêver: le lancement le 5 aout 2011 de la fusée Atlas V en direction de Jupiter!
Jaloux !
RépondreSupprimerJe suis jaloux ! Tu le sais, je te l'ai déjà dit, mais je te le redis, je suis troooooooooooooooooop jaloux !